Comme je l'ai écrit vendredi, ce salon est devenu une sorte de "marronnier" de l'automne, l'occasion, pour maman et moi, de faire une virée.
J'éprouve toujours un peu de déconvenue : rien d'extraordinaire, mais, en même temps, j'y trouve toujours quelque chose (au pluriel !!) à acheter. Je me promets que l'on ne m'y reprendra pas... et j'y retourne l'année suivante.
D'autant plus que cette année, une promesse était faite: celle d'un salon SUGAR. Qui, en fait, n'était que l'alignement de quelques stands culinaires, rien de plus que les années précédentes.
Bref, un samedi après-midi assez mitigé.
Mais moi, comme je suis très faible (la rengaine est connue de vous), j'ai cédé à l'horrible tentation.
J'ai donc fait des emplettes auprès des stands connus et reconnus (point à point de Lons le Saunier, les jardins de Nana, le petit point compté).
Et j'ai complété ma "collection" de grilles, au cas où, un jour, je serais en manque de matériel (...!!), avec :
- les macarons d'Isabelle Haccourt-Vautier
- Willkommen d'UB designs
- Weihnachtspatchwork d'Ub Designs (j'adore cette créatrice, que l'on trouve avec difficulté en France)
- au fil de l'Alsace de couleurs d'étoiles
- et un arbre tout biscornu d'une créatrice italienne (serenita di campagna)
J'ai aussi craqué pour quelques boutons pris, soit à l'Atelier des Elfes, soit auprès du stand de Torneria Germans Castells:
- un cheval de Dalécarlie, pour une petite note scandinave
- une citrouille et un chapeau de sorcière, pour ma broderie halloween
- un petit beurre (car j'ai deux grilles sur ce petit mais bon gâteau sec)
- une pancarte en bois, pour me créer une petite enseigne "atelier" à accrocher à la porte de la pièce qui me sert de malle aux trésors
Et puis, pour la note exotique, un arrêt au stand de l'Eléphant zébré" qui proposait des tissus sud-africains.
J'ai acheté un coupon.
L'année dernière, c'étaient des tissus japonais que l'on pouvait admirer (japon, Afrique du Sud, c'est peut-être là, le seul vrai moment d'originalité du salon !) .
Ce tissu sud-africain, le shweshwe, a été introduit en Afrique du Sud par les colons allemands au XIXème siècle. Sa production est encore traditionnelle. Le tissu teint à l'indigo, est ensuite passé entre des rouleaux en cuivre gravés de motifs fins; puis une dernière opération de décoloration à l'acide, permet de faire ressortir les motifs
Enfin dernier achat pour moi, l'agenda 2016 des éditions Mango, souvenirs.
Maman a été très sage (comme quoi mère et fille peuvent ne pas se ressembler...) et n'a acheté que 3 bobines de fils métallisés,
car elle veut broder des arabesques sur un pull qu'elle tricote en ce moment.
Je n'ai rien compris à son projet.
Mais cela semblait lui convenir tout à fait.. Alors...